L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué lundi avoir suspendu «temporairement» les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine qu’elle mène avec ses partenaires dans plusieurs pays, par mesure de précaution.
Cette décision fait suite à la publication d’une étude vendredi dans la revue médicale The Lancet jugeant inefficace voire néfaste le recours à la chloroquine ou à ses dérivés comme l’hydroxychloroquine contre la COVID-19, a indiqué le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d’une conférence de presse virtuelle.
Menée sur près de 15 000 malades, il s’agit de la «première étude à large échelle» à montrer une «preuve statistique robuste» que ces deux traitements qui font couler tant d’encre, «ne bénéficient pas aux patients de la COVID-19».
Alors que plusieurs pays comme le Brésil parient sur l’usage de la chloroquine et de son dérivé, l’étude recommandait de ne pas administrer ces traitements en dehors des essais cliniques.