Lettre à Donald Trump, une femme arrêté.

21 SEPTEMBRE 2020
JOURNAL DE MONTRÉAL

Une femme de 53 ans de Saint-Hubert, Pascale Ferrier, sera accusée mardi, à Buffalo d’avoir envoyé une lettre empoisonnée à la ricine au président américain, Donald Trump.

La nouvelle suit une opération policière survenue lundi avant-midi dans un immeuble à logements de Longueuil.

L’opération menée par la GRC au quatrième étage du bâtiment résidentiel du boulevard Vauquelin dans le secteur de Saint-Hubert était effectuée à la demande du FBI.

Une partie de l’immeuble a dû être évacuée pour la sécurité des locataires de l’endroit. La perquisition était menée par l’équipe de la GRC spécialisée en produits chimiques, bactériologiques, radiologiques, nucléaires et explosifs.

RADIO CANADA
21 SEPTEMBRE 2020

Une vaste opération policière est en cours dans l’arrondissement de Saint-Hubert, à Longueuil, en banlieue de Montréal, en lien avec le courrier contaminé envoyé à la Maison-Blanche, a annoncé la GRC.

Notre équipe d’intervention en cas d’incident chimique, biologique, radiologique, nucléaire et explosif (CBRNE) mène l’opération, poursuit la GRC.

Les policiers et les pompiers de Longueuil sont également sur place.

Les policiers effectuent en fait une perquisition dans un condominium du boulevard Vauquelin, dans le cadre de l’enquête de la police fédérale américaine sur la femme soupçonnée d’avoir envoyé une lettre empoisonnée à la ricine au président Donald Trump.

Pascale Ferrier a été arrêtée dimanche alors qu’elle tentait de franchir la frontière canadienne pour entrer aux États-Unis.

C’est une demande d’assistance du FBI en lien avec les lettres qui auraient été envoyées aux États-Unis, dont une qui a été envoyée à la Maison-Blanche. Il est question d’une substance extrêmement toxique.

Caporal Charles Poirier, Gendarmerie royale du Canada

Des hommes vêtus d’habits de protection parlent avec des policiers en tenue militaire.
L’équipe d’intervention en cas d’incident chimique, biologique, radiologique, nucléaire et explosif de la GRC est à Saint-Hubert.

C’est pour ça qu’on prend toutes ces mesures pour protéger la population et nos policiers qui font la perquisition, a expliqué le caporal Poirier.

Selon les informations obtenues jusqu’à maintenant, la lettre aurait été postée à Saint-Hubert avant d’être acheminée dans un centre de tri de l’arrondissement de Saint-Laurent, à Montréal, avant de prendre la direction de la Maison-Blanche, à Washington.

L’immeuble visé par la perquisition a été évacué pour assurer la sécurité des résidents.

L’opération qui était toujours en cours en fin d’après-midi devrait durer une grande partie de la journée, a prévenu la GRC.

Accusée aux États-Unis
Pascale Ferrier devrait être accusée en vertu de lois fédérales américaines. Une première audience était prévue lundi.

Elle a été interceptée près du Peace Bridge, non loin de la ville de Buffalo, dans l’État de New York.

NBC News et CNN affirment que la femme aurait eu une arme à feu en sa possession au moment des faits. Cela n’a pas été confirmé par les autorités américaines.

Les policiers effectuent une perquisition dans un condominium du boulevard Vauquelin à Saint-Hubert.

Ferrier aurait déjà eu des démêlés avec la justice au Texas, selon des informations préliminaires. Elle aurait été emprisonnée dans cet État américain pour des crimes impliquant des armes à feu, selon Pierre-Yves Bourduas, ex-sous-commissaire adjoint à la GRC.

Un centre correctionnel et le bureau de shérif du comté d’Hidalgo, au Texas, ont reçu également des lettres empoisonnées à la ricine, la semaine dernière, en plus de la Maison-Blanche.

La ricine est le poison le plus violent du règne végétal, 600 fois plus puissant que le cyanure. Il s’agit d’une substance mortelle en cas d’ingestion, d’inhalation ou d’injection, et contre laquelle il n’existe pas d’antidote.

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