RETOUR À LA RÉALITÉ – Partis naviguer à travers à l’Océan Atlantique pendant un mois, Elena Manighetti et Ryan Osborne ont appris avec stupeur au moment d’accoster sur les îles des Caraïbes que la pandémie de coronavirus avait entraîné la fermeture des frontières. De quoi chambouler le tour du monde de ce navigateur britannique et de son épouse, originaire de la Lombardie.
Elena Manighetti et Ryan Osborne avaient un rêve fou : faire le tour du monde en voilier. S’ils se sont longuement préparé pour leur périple, cette Italienne et ce Britannique qui “approchent de la trentaine” n’avaient assurément pas anticipé que la crise mondiale de coronavirus viendrait les freiner. En 2017, ils font le grand saut, prenant le large au bord du catamaran Heavenly Twins acheté en août 2016, commençant leur périple avec la Méditerranée.
Originaires de la ville de Manchester, au Royaume-Uni, ils ont entendu parler pour la toute première fois du coronavirus fin février. A ce moment-là, l’épidémie inquiète particulièrement la Chine, foyer du Covid-19. Ce que les jeunes mariés ne soupçonnent pas, c’est que la situation allait rapidement devenir critique dans le reste du monde entier. Coupés du monde pendant un mois, c’est avec stupeur qu’ils ont découvert à l’approche de leur nouvelle destination que les frontières étaient fermées.
Pour eux, tout se passait au mieux à bord de leur bateau qui abrite une petite cuisinière, un coin nuit, des toilettes… “Un endroit très confortable”, comme le décrit le jeune Britannique. Contacté par LCI, Elena Manighetti et Ryan Osborne ont indiqué qu’ils avaient à l’origine prévu de se rendre en Guadeloupe, mais ont été contraints d’accoster à Bequia, l’île des Grenadines la plus proche de Saint-Vincent, lorsqu’ils ont appris la fermeture des frontières. “Ici, la vie est très calme et tout fonctionne normalement”, nous explique Ryan Osborne.
