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Enfin une rue au nom de Léo Major 

Vous connaissez cet homme? 

Qui était Léo Major?

Léo Major est un militaire québécois ayant servi dans Le Régiment de la Chaudière et le Royal 22ᵉ Régiment des Forces canadiennes. Il s’est distingué par ses actes de bravoure lors de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre de Corée. Il est surnommé le Rambo québécois.

Pendant trop longtemps, les exploits de Léo Major sont passés sous silence. Mais aujourd’hui, on immortalise sa bravoure avec une route en son nom.

C’est difficile de penser à un récit plus impressionnant que celui de Léo Major. Ses accomplissements sont dignes d’un film d’Hollywood. 

Léo Major vient d’origines modestes, comme beaucoup de Québécois de son époque. Il s’est engagé en 1940 comme volontaire à 19 ans seulement. Il était en avant durant le débarquement de Normandie. Il a contribué à la capture d’un bunker, avant de s’emparer d’un blindé et de faire trois prisonniers allemands.

18 jours plus tard, il a perdu son œil gauche dans l’explosion d’une grenade.  Il a refusé obstinément d’être rapatrié et il est retourné au front. Avec un œil en moins, il a réussi à capturer à lui seul 93 soldats allemands dans la nuit du 31 octobre 1944.

Mais l’histoire qu’on retient le plus de Léo Major, ça se passe quelques mois plus tard aux Pays-Bas, dans la nuit du 13 au 14 avril 1945. Ce soir-là, son régiment s’approche de la petite ville de Zwolle qui est occupé par un grand nombre de troupes allemandes. Léo Major se porte volontaire pour entrer en éclaireur dans la ville. Avec un mélange de ruses et de coups de force, il réussit à forcer le repli de la garnison allemande, ce qui permet d’éviter des bombardements.  Il réussit à libérer à lui seul une ville de 50 000 habitants du contrôle des nazis. Encore aujourd’hui, Zwolle continue de le célébrer comme un libérateur.

Quelques années plus tard, Léo Major s’est encore engagé volontairement, cette fois-ci pour la guerre de Corée.  À l’automne 1951, il a réussi à tenir en respect les troupes chinoises dans un siège de 72 heures. Ça lui a valu une 2e médaille de conduite distinguée. Il est le seul Canadien à avoir obtenu cette médaille dans deux guerres différentes.

En voyant le nom de Léo Major, on doit aussi penser aux exploits de tous nos militaires québécois. Il y a plein d’autres Québécois qui ont risqué leur vie pour défendre notre liberté, notre démocratie, nos valeurs. On a de quoi être fiers de tous nos militaires québécois.

Soyons fiers de nos héros! N’oublions jamais Léo Major!