Plus de 1200 personnes contaminées par le nouveau coronavirus sont mortes en 24 heures aux États-Unis, selon le comptage publié dimanche à 20h30 par l’université Johns Hopkins.
Le pays a recensé au moins 337 072 cas d’infection et déplore plus de 9 633 décès, selon cette base de données. Le président Donald Trump a averti dimanche que les Américains devaient s’attendre à un bilan «terrible» de morts lors du pic, pas encore atteint, de l’épidémie.
«Dans les jours à venir, l’Amérique va supporter le pic de cette terrible pandémie. Nos combattants dans cette bataille à la vie et à la mort sont les incroyables médecins, infirmiers et personnels de santé en première ligne», a affirmé dimanche soir le président Donald Trump.
«Nous savons tous que nous devons atteindre un certain seuil, qui va être horrible en terme de morts, pour que les choses commencent à changer. Nous arrivons tout près de ce point-là maintenant. Et les deux prochaines semaines vont être, je pense, très difficiles», a-t-il jugé.
Le directeur de l’Institut national des maladies infectieuses, Anthony Fauci, a évoqué une mortalité «en train de se stabiliser». Mais «ça va être une mauvaise semaine» et «nous avons du mal à contrôler» la pandémie, a-t-il admis.
L’administrateur fédéral des services de santé publique, Jerome Adams, a préparé l’opinion publique au pire. «La semaine prochaine sera un moment comme Pearl Harbor, comme le 11 septembre, sauf que ce ne sera pas localisé, ce sera dans tout le pays».
M. Trump ne s’est cependant pas départi de son volontarisme. «Nous voulons faire retourner les gens au travail. Tout le monde veut revenir. Nous voulons ouvrir le pays aussi vite que possible», a-t-il souligné.
Dans l’épicentre, la mégalopole de New York, le système de santé est «en situation de stress» faute «d’équipements et de professionnels» en nombre suffisant, d’après le gouverneur de l’État, Andrew Cuomo.
Une baisse du nombre de morts dimanche lui a fait espérer être «très proche du pic», même s’il «est encore trop tôt» pour le savoir.
