Les débardeurs du port de Montréal ont entamé lundi matin à 7 h une grève générale illimitée.

Via: La Presse Canadienne

Le Syndicat des débardeurs du Port de Montréal affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et l’Association des employeurs maritimes (AEM) n’ont pas réussi à s’entendre malgré des discussions qui se sont poursuivies jusqu’à 1 h lundi. 

Le syndicat des débardeurs a affirmé dans un communiqué transmis lundi avoir fermé le port parce que des conditions salariales ont été modifiées mercredi dernier et qu’il a constaté « un lock-out technique » depuis une semaine lorsque plusieurs navires ont été détournés vers d’autres ports, ce qui retirait du travail aux syndiqués. 

« L’AEM, les compagnies maritimes et les lignes maritimes sont les seules responsables à la fois de la fermeture du port, et de sa non-réouverture », a estimé Michel Murray, un conseiller syndical du SCFP. 

Dans une déclaration écrite transmise tôt lundi, la partie patronale affirme avoir eu dimanche soir « plusieurs échanges qui n’ont malheureusement pas résulté en une trêve ». 

« L’AEM croit toujours que la solution passe par une trêve avec obligation de résultat et le canal de communication demeure ouvert », est-il écrit dans le message transmis par une firme de relations publiques. 

Le syndicat des débardeurs avait déposé vendredi matin le préavis de grève et menaçait de « fermer le port si aucune entente de trêve » n’était conclue d’ici dimanche. 

Il avait alors expliqué que ce préavis était devenu nécessaire en raison des récentes modifications apportées aux conditions de travail des débardeurs par les compagnies maritimes. 

Les pourparlers achoppent principalement sur la question des horaires de travail. La convention collective entre le syndicat et l’AEM est échue depuis le 31 décembre 2018.

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